On ne voyait que le bonheur de grégoire Delacourt
Antoine, la quarantaine, est expert en assurances.
Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s’intéresse à la valeur de la sienne et nous entraîne au coeur de notre humanité.
Du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde de l’adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses.
Après le succès mondial de La Liste de mes envies et de La première chose qu’on regarde, Grégoire Delacourt signe un roman bouleversant sur la violence de nos vies et la force du pardon.
Un livre un peu déroutant que j’ai failli abandonner après la deuxième partie car la descente aux enfers d’Antoine commençait à être longue et morbide et j’étais un peu perdue dans cette histoire horrible. Antoine est un lâche il pense tout bas ce qu’il aurait dû dire tout haut, c’est un raté de la vie au passé très douloureux qui va reproduire son passé son enfance avec ses enfants et sa femme, sa mère est partie quand il était petit, sa femme le trompe le quitte, il perd son boulot son père est en train de mourir d’un cancer voilà le tableau de la première partie qui se termine par l’achat d’une arme qu’il décharge sur sa fille, là j’ai été surprise car je pensais que c’était pour tuer son patron ou bien son père ou bien lui-même. Au début de la deuxième partie on a du mal à accrocher avec ce changement radical d’environnement il part au Mexique et c’est la reconstruction et les explications et je n’ai pas réussi à y croire. Troisième partie c’est par la voix de Joséphine qu’on apprend la suite de ce livre, les mots sont étouffants et durs envers son père elle l’appelle le chien ou bien MH (Merde Humaine). J’ai trouvé ce livre superficiel et les personnages fades sauf le couple Thomas et Anna qui traverse ce roman avec amour, douceur et réconfort. L’écriture est cependant limpide, les mots bien choisis et précis mais je n’ai été ni émue ni bouleversée par cette histoire. Pas la moindre larmichette pas convaincue par le pardon de Joséphine !
Ma conclusion est la suivante trop c’est trop !