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Des Livres et des Paillettes
29 mai 2015

Plonger Christophe Ono -dit-Biot

plonger

Ce que dit l’éditeur

«Ils l'ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d'un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau.»
Un homme enquête sur la femme qu'il a passionnément aimée. Elle est partie il y a plusieurs mois, pour une destination inconnue, le laissant seul avec leur petit garçon.
Elle était artiste, elle s'appelait Paz. Elle était solaire, inquiète, incroyablement douée. Elle étouffait en Europe.
Pour son fils, à qui il doit la vérité sur sa mère, il remonte le fil de leur amour – leur rencontre, les débuts puis l'ascension de Paz dans le monde de l'art, la naissance de l'enfant – et essaie d'élucider les raisons qui ont précipité sa fin.
Des trésors de la vieille Europe aux mégapoles du Nouveau Monde, du marbre des musées au sable des rivages où l'on se lave de tout, Plonger est l'histoire d'un couple de notre temps. En proie à tous les vertiges d'une époque où il devient de plus en plus difficile d'aimer.

 

Je referme ce livre et je suis tiraillée écartelée dans mes pensées car j’ai eu à la lecture de ce roman des sentiments opposés qui s’entrechoquaient violemment.

J’ai détesté ce côté « je passe tous les thèmes de l’actualité à la moulinette » j’ai détesté l’étalage de la culture de l’auteur qu’il nous distille tout au long du roman. Combien de gens cités dans ce roman sont pour moi de parfaits inconnus : Suis-je si inculte ! Mais comme l’envie de connaître la suite était plus forte que mon agacement et l’envie d’arrêter  j’ai poursuivi ma lecture. Et  j’ai adoré César et son petit Hector,  César qui puise dans ses forces et ses souvenirs pour donner à Hector le plus beau le plus doux le plus vrai souvenir de sa maman. César est attachant et inverse un peu les rôles en effet on trouve souvent dans les romans la femme qui reste et l’homme qui part ici c’est le contraire Paz est à la recherche de l’absolu dans l’art on sent tout au long du livre monter ce mal être qui l’habite et qui la perturbe même la naissance de cet enfant n’apaisera pas ses tourments. J’ai aimé aussi l’analyse du monde journalistique et de l’art pour lesquels l’auteur est sans pitié, son analyse est fine caustique et sarcastique. Christophe Ono dit Biot nous livre aussi des anecdotes autobiographiques très sincères comme le passage sur le tsunami  ou splendide comme la découverte de l’Hermaphrodite endormi au Louvre la nuit. Quelques descriptions des  paysages normands de sa jeunesse sont touchantes. La fin m’a laissée sans voix ! Ce roman est aussi porté par une très belle écriture : Quel beau roman dense et plein d’émotions !  Christophe Ono dit Biot est un grand écrivain (déjà lu Birmane) de notre temps moi aussi j’ai « Plonger »

 

 

 

 

 

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Commentaires
G
Il est extra ton billet, je suis d'accord avec toi sur le côté "élite intellectuelle", visiblement c'est encore plus présent dans croire au merveilleux, c'est un peu ce qui m'inquiète d'ailleurs. Je suis évidemment d'accord sur ton enthousiasme, il est vraiment très émouvant. Tu sais que j'ai eu une pensée pour toi quand il parle de ses balades avec son fils et son père sur la plage de Sainte-Adresse.<br /> <br /> Je file lire celui de croire au merveilleux
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