Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier Patrick Modiano
La quatrième de couverture :
Et l'enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant ? - Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... - Ils l'avaient certainement inscrit à une école... - Oui. A l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. - Et à l'école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage... - Non, malheureusement. Ils ont détruit l'école de la Forêt il y a deux ans. C'était une toute petite école, vous savez..
Jusqu’à ces jours derniers je n’avais jamais lu de Modiano par peur, peur de ne rien comprendre, peur d’abandonner et peur tout court. Par hasard je me suis retrouvée dans un gîte de groupe pour une semaine et trônait dans la bibliothèque le dernier Modiano celui qu’il ne fallait pas lire en premier pour une découverte de cet auteur, tant pis j’attaque et là surprise je suis happée par la lecture et par l’intrigue prétextant la fatigue je me couche de bonne heure pour dévorer le livre. Comme tout le monde je me perds un peu dans les époques moi aussi je me perds dans le quartier mais j’arrive à suivre le fil et je me laisse bercer par cette merveilleuse écriture. Bon d’accord je l’ai lu trop vite et je le regrette prochain livre de Modiano je prends mon temps. Ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre est assez étrange l’impression d’être plus qu’un lecteur l’impression de participer à l’écriture et de chercher avec le petit Jean ses souvenirs, ses lieux de vie, sa famille. Modiano nous donne des pistes et c’est à nous de décider de la suite du roman d’imaginer, plus on avance plus c’est flou léger et mystérieux. Voilà j’ai été éblouie par cet auteur. Il y a eu tant de billets tant de critiques sur ce livre que vous le raconter est inutile et j’aurais l’impression de faire du copier-coller.