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Des Livres et des Paillettes
17 août 2015

L'homme qui ment de Marc Lavoine

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Ce que dit l’éditeur :

Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.
Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l’aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.
Evidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l’achat d’une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.
Le clan allait-il survivre à l’érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d’esprit.
Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L’éruption était inévitable

 

Une bonne surprise : un livre vrai et sincère que j’ai lu un peu par hasard il n’était pas dans ma LAL mais il était sur la table des nouveautés à la bibliothèque et je l’ai pris ! J’avais cependant un souvenir très  positif  de Marc Lavoine à la Grande Librairie. J’ai été assez surprise par l’écriture assez directe imagée populaire et pleine de sensibilités. Marc Lavoine n’aime pas son père mais il aime Lulu d’un amour débordant et c’est ce côté ambigü qui m’a interpellée car ce sentiment était très difficile à rendre et il l’a très bien mené et fait ressentir au lecteur. Marc Lavoine ne renie rien de son enfance de son adolescence et quel amour pour ses grands-parents. Lulu l’inoubliable papa de Marc Lavoine qu’il n’a jamais appelé papa nous émeut tout au long du livre et nous fait revivre les années 70 avec nostalgie.

Ce que j'ai le moins aimé c'est le titre il est trop négatif! j'aurais préféré "lulu mon père"

 

 

 

 

 

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Commentaires
E
je suis bien d'accord avec toi sur le sentiment ambivalent que l'on lit dans ce roman, il y a de l'amour et de la haine. Et j'ai oublié de parler de la belle relation avec ses grands parents dans mon billet! ;-)
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