Khalil de Yasmina Khadra
« Nous étions quatre kamikazes ; notre mission consistait à transformer la fête au Stade de France en un deuil planétaire »……..voilà comment commence le roman de Yasmina Khadra qui nous fait suivre pendant 257 pages un terroriste appelé Khalil. En donnant la parole à Khalil le roman écrit à la première personne est fluide et surtout ce qui est étrange c’est qu’on ne le déteste pas ce kamikaze et c’est incroyable : Yasmina Khadra est très doué. Ce sujet est difficile à traiter mais les questions sont posées : Comment tu bascules ? Pourquoi tu bascules ? Il y a des périodes de doute vite balayées par les frères. On sent bien que Khalil est faible qu’il ne trouve plus sa place au sein de sa famille qu’il n’a pas trouvé sa place dans le système scolaire et surtout qu’il n’a pas de discernement dans les informations qu’il entend !
Une analyse fine toujours portée par une écriture sensible et réfléchie mais je n’ai pas été surprise par ce livre qui reprend beaucoup d’idées dont on a beaucoup parlé et qui n’apporte pas grand-chose. Un peu déçue !