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Des Livres et des Paillettes
28 octobre 2020

La famille Martin de David Foenkinos

foenk

    Vous avez un problème de relations au sein de  votre cellule familiale : descendez dans la rue, espérez rencontrer David Foenkinos, une fois le personnage repéré, invitez-le à votre table, c’est moins cher qu’un psy et tout aussi efficace. Bon je plaisante mais pas tant que ça. Après avoir entendu des commentaires négatifs sur ce roman,  je freinais des quatre fers pour me lancer dans cette lecture. Mais pas du tout David Foenkinos n’a pas changé, j’ai retrouvé l’humour grinçant de notre cher David, j’ai retrouvé son côté  drôle et réaliste et sa façon si personnelle de jouer avec les mots. Reprenons donc l’histoire, David Foenkinos est en mal d’inspiration, il décide de descendre dans la rue et de demander à la première personne qu’il rencontrera de lui raconter sa vie, ce sera donc Madeleine Tricot une petite vieille bien sympathique qui a eu un immense chagrin d’amour dans sa jeunesse,  a travaillé comme couturière chez Chanel et Lagarfeld. Et puis c’est toute la famille qui va entrer en scène dans cette comédie : Valérie la fille malheureuse en ménage et fâchée avec sa sœur puis Patrick le gendre malheureux en ménage (normal c’est le mari de Valérie) et tyrannisé au boulot par son patron et enfin les deux ados du couple Jérémie et Lola, ados en pleine crise. Voilà les personnages trouvés maintenant il va falloir les interroger enfin discrètement bien sûr et écrire leur vie. Au début cela parait bien mièvre je vous l’accorde mais c’est là où le talent de David Foenkinos se révèle, il va décortiquer avec humour et tendresse la vie de gens normaux les Martin. J’ai beaucoup aimé dans ce roman la réflexion sur la place des personnages dans la vie du romancier, qui sont réellement les personnages d’un roman ?  quelles relations existe-t-il entre l’écrivain et ses personnages ?  vrais ou faux les personnages ont-ils le même poids ? un livre qui fait du bien et ça que je sache ce n’est pas interdit.

Il y a un point sur lequel je suis absolument d’accord avec David Foenkinos  je n’aime pas le masque et la plume et même je déteste les commentaires de ces bobos parisiens où les relations nauséabondes de copinage empestent. On peut ne pas aimer un roman et ça c’est normal mais parfois j’ai senti une pointe de haine et un manque total d’objectivité ; là j’ai dit stop.

 Les mots de David Foenkinos « J’étais le papier buvard de la souffrance » « Il avait l’énervement chaleureux »

J’ai gardé pour la fin cette phrase à la page 133 « On devrait tous avoir sous le coude un écrivain en manque d’inspiration »

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