Abondance de Jakob Guanzon

« Tout ce qui comptait, c’était ce petit garçon. »

Henry et son fils Junior dorment dans leur pick-up et se lavent dans les toilettes des McDonald’s. Avant, Henry avait pourtant un toit au-dessus de sa tête, un boulot, une vie de famille et l’espoir des jours heureux. Mais l’Amérique ne pardonne pas.
Henry a tout perdu et se bat pour son enfant. Demain, Henry a un entretien d’embauche. Il peut s’en sortir. Il doit s’en sortir.
 
Abondance est le roman de la nouvelle Amérique sauvage, celle des laissés-pour-compte et de l’essence trop chère où la vie ne tient qu’à quelques dollars. Par sa prose et la finesse de son regard, Jakob Guanzon nous offre l’inoubliableet pudique chant d’amour d’un père prêt à tout pour son fils.

Le résumé semble alléchant et pourtant…

« A quatre pattes, il essaie de repasser sa chemise pour demain, une tâche qui lui donne l’impression de passer une truelle sur une couche de sable d’un cm pour faire les fondations avant de poser les carreaux d’une terrasse » page 118. Voilà le genre de description qui m’a empêchée d’entrer dans ce roman. Des pages, des pages pour ne rien dire, une histoire qui n’avance pas, une écriture qui manque de fluidité, j’ai buté constamment sur des phrases trop lourdes trop compliquées. Je n’ai pas réussi à me laisser emporter par cette histoire. Je ne me suis pas attachée aux personnages et j’ai fini par abandonner. J’aurais voulu connaitre plus rapidement la suite de l’histoire de junior et de son père Henry mais non plouf l’auteur retourne en arrière et nous parle de Henry et son père. J’ai essayé de lire des critiques  très positives en espérant que j’aurais un déclic mais rien.