Le Dernier Revival d'Opal et Nev

Le premier mot qui me vient à l’esprit en refermant la dernière page de ce roman c’est : dommage.

Dommage car j’ai aimé Opal cette jeune chanteuse noire, coléreuse, un peu déjantée, originale volontaire .

Dommage parce que j’ai beaucoup aimé le personnage de Virgil Lafleur un peu excentrique loufoque mais tellement élégant et plein de douceur avec Opal dont il est le meilleur ami le styliste et le confident.

Dommage parce que j’ai aimé vivre pendant une quarantaine d’années aux Etats Unis sur fond de rock’n’roll et côtoyé des célébrités.

Dommage parce que la haine raciale, la violence et les émeutes de cette époque y sont très bien exprimées.

Dommage parce que la construction est divine. J’ai aimé cette recherche de la vérité sur la mort de Jimmy Curtis par sa fille  l’éditrice et narratrice, première rédactrice en chef noire.

Dommage parce que tout au long de ma lecture j’y ai cru à ces personnages de fiction. J’ai même cherché sur google s’ils avaient existé.

Mais voilà j’ai peiné sur cette lecture très dense avec ses longueurs interminables et ses tonnes de personnages. J’ai peiné sur l’écriture beaucoup trop contemporaine pour moi.

Cette histoire c’est celle d’un duo improbable Opal une jeune fille noire qui chante merveilleusement bien et de Nev un anglais blanc qui veut être une star et qui cherche une voix de femme pour l’accompagner. La société Remington va essayer de les produire et d’en faire des vedettes mais un drame va bouleverser leur ascension. Ce roman est aussi le premier roman de cette jeune auteure ce qui explique peut-être ces longueurs. Une belle découverte quand même !