Le coeur battant du monde de Stéphane Spitzer

Ce que dit la quatrième de couverture

Dans les années 1860, Londres, le cœur de l’empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues sentent la misère, l’insurrection et l’opium. Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.
L’enfant illégitime est le fils caché d’un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d’Europe. Il s’appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d’Irlande.
Après Ces rêve qu’on piétine, un premier roman très remarqué et traduit dans plusieurs pays, qui dévoilait l’étonnante histoire de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer prend le pouls d’une époque où la toute-puissance de l’argent brise les hommes, l’amitié et l’espoir de jours meilleurs.

Deux histoires qui alternent se croisent se retrouvent celle de Charlotte et Freddy d’un côté et de l’autre celle d’Engels et de Karl Marx.  Si celle de Charlotte et Freddy  m’a passionnée je suis restée en dehors de l’autre et je m’y suis ennuyée, j’ai donc lu un chapitre sur deux et puis abandonné. Il faut quand même attendre 237 pages pour que les deux histoires se croisent. L’écriture est élaborée, la documentation très fournie, des descriptions vivantes, une atmosphère bien rendue, beaucoup de travail de la part de l’écrivain une construction aboutie mais trop beaucoup trop de détails sur certaines scènes comme celle de la chasse qui totalise 10 pages et moi la lectrice j’en oublie des détails importants et je suis obligée de retourner en arrière. Bien sûr je vais me sentir seule avec un billet pareil mais je conçois très bien qu’on puisse aimer ce roman où l’histoire prend le dessus sur le roman et c’est long trop long …. Et j’ose le dire l’intrigue nouée autour de l’existence  du fils caché de Karl Marx ne m’a pas du tout convaincue.