Où vont les fils ? d'Olivier Frébourg

Décidemment cet auteur n’est pas pour moi. En effet en 2011, j’avais lu Gaston et Gustave enfin j’avais tenté de le lire, c’était aussi un roman autobiographique sur la naissance de ses jumeaux dont l’un n’a pas survécu. Aujourd’hui on retrouve l’auteur sans Camille sa femme puisqu’elle est partie, c’est un homme blessé, ravagé, tourmenté qui retrace ses bons moments ses souvenirs et le moment présent particulièrement douloureux. J’ai trouvé ce livre très très noir et sans espoir, un vocabulaire très dur et très pessimiste, il parle de la « solitude du père défait »  « la solitude était devenue un déchet qu’on recyclait ». « Le service des encombrants passait ramasser les familles  mortes sur le bord de la vie conjugale » J’ai trouvé aussi des expressions très clichées comme « Le manège ce tourne- disque de l’enfance » « ce banc de pierre sur lequel s’asseyait l’enfance »Voilà un exemple de l’ambiance de ce roman que personnellement j’aurais  rangé dans la catégorie document. Tout au long de ma lecture j’ai basculé entre l’agacement et l’émerveillement de certains passages. Agacement parce qu’il parle de tout et de rien j’ai eu beaucoup de mal à suivre son plan, des pages et des pages sur le groupe téléphone et Jean-Louis Aubert ( que j’adore ) puis on visite le Cambodge et on plonge dans le cinéma les films de Claude Sautet etc……et tout d’un coup réflexion sur le voyage les retours les départs. Emerveillement par certaines analyses sur lui et son mal-être.