Célestine du bac de Tatiana de Rosnay

        Comme tout le monde, de cette auteure, j’ai lu « Elle s’appelait Sarah » en 2007. Et puis un peu du genre « plouf » j’ai tenté d’autres lectures qui ne m’ont pas laissée un souvenir durable. En 2015, j’ai ouvert Manderley for ever une véritable pépite : quel beau et bon moment de lecture ! en 2021 j’ai lu et beaucoup aimé ce roman un peu déjanté qu’a été Les fleurs de l’ombre. Pendant le confinement, je me suis inscrite sur la page Instagram de Tatiana de Rosney, j’ai regardé  ses vidéos pleines de gaité, j’ai lu ses échanges pleins d’humour et de poésie avec Frédérique Deghelt et j’ai passé de très bons moments. Et puis Célestine du bac est arrivée. Dès le début je suis entrée dans cette histoire où se mêlent réalité et fiction avec un soupçon de conte, humour et amour. Lui c’est Martin, jeune homme de 18 ans issu de  la bonne société parisienne, orphelin de mère qui vit avec son père célèbre avocat, un peu handicapé de sa fonction de père et attiré par les jolies femmes.  Martin est en manque d’affection. Par hasard un matin sous un porche près de chez lui il découvre une vieille femme sdf. Ils vont se découvrir une passion pour la littérature, ils vont se confier leurs malheurs et leurs cicatrices, ils vont s’adopter mutuellement. Basculant tantôt dans la réalité  (le monde de la rue, les relations familiales, l’amitié  ) tantôt dans le conte ( un peu de magie un peu de mystère, Célestine exauce les trois vœux de Martin) ce roman est une bouffée d’oxygène au regard de tous les romans qui sont publiés en ce moment.