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Des Livres et des Paillettes
31 janvier 2018

Règne animal de Jean Baptiste Del Amo

REGNE ANIMAL

Ce livre se déroule sur un siècle de 1898 à 1981 dans une ferme du Gers à Puy Laroque où l’on pratique l’élevage porcin. On y rencontrera donc plusieurs générations de paysans. Ce roman est divisé en deux parties et j’ai l’impression d’avoir lu deux livres complètement différents.

La première partie du livre retrace la vie d’Eléonore enfant non désiré et de ses parents misérables paysans  vivants dans un univers sale glauque et bestial. Le vocabulaire employé par l’auteur est hideux violent écoeurant nauséabond le style est lourd et pompeux, certaines scènes sont à la limite du soutenable. Le père chétif malade est rustre, la mère bigote est nommée la génitrice puis la veuve mais on s’attache à cette petite fille qui devient femme et met au monde un petit Henri. Suivent  alors 3 magnifiques pages en italique écrites par Eléonore. Et on plonge alors en 1981 et là je décroche j’ai du mal à établir un lien entre les différents personnages je  m’ennuie aucun personnage ne m’émeut je ne ressens rien absolument rien. Cette vie au milieu des porcs avec cette famille sordide et barbare me donne des hauts de cœur, seul le petit Jérôme enfant différent et handicapé m’a interpelée. J’ai fini la lecture en diagonale mais je suis allée jusqu’au bout. Ma première impression en analysant cette lecture : ce livre sonne faux, il est d’une noirceur implacable, j’ai eu l’impression que l’auteur avait le dictionnaire sur les genoux, ses descriptions sont longues très  longues et ennuyeuses et n’apportent rien à l’histoire. Je me demande aussi où il est allé chercher toutes ces horreurs même si cela a existé ponctuellement, on a l'impression en refermant ce livre que tout ce qu'il dit raconte  est  coutumier dans l'élevage j ai visité des élevages porcins d'une propreté exemplaire et tous les animaux ne sont pas traités de cette façon. Dans cette deuxième partie Eléonore est recluse invisible et muette, j’aurais aimé la retrouver.  J'ai  beaucoup aimé les 4 dernières pages écrites aussi en italique lourdes de sens et surtout pleine de  poésie. que dire d'autre je trouve ce livre bizarre étrange et sans une lueur  d'espoir. 

Voici un exemple de description « Dans la nuit traversée par un filet  de lune, lové au creux d’une combe, à flanc de vallon, à la lisière d’une chênaie bruissante, le corps de ferme est tout juste discernable par la ligne du toit, le reflet des tuiles, le grain roux de la façade . »etc……………

 Je suis hyper déçue ce livre a eu le prix Inter ?????????et il y avait tellement mieux en face comme Cécile Coulon Geneviève Brisac

 

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