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Des Livres et des Paillettes
26 octobre 2019

Seule Venise

gallay

Elle, dont on ne connaîtra pas le prénom, vient d’avoir quarante ans et c’est elle qui nous raconte son histoire. « C’est l’hiver. Il fait froid. » Elle est dans le train seule car larguée par son compagnon elle arrive à Venise s’installe dans une pension un peu vieillotte tenue par un certain Luigi. Elle croisera dans cette pension un russe en fauteuil roulant et un couple Valentino et Carla des danseurs. Le début est donc d’un banal déconcertant et d’une lenteur agaçante. Elle se promène plutôt elle erre dans Venise fait des rencontres toutes simples toutes bêtes, elle va surtout rencontrer un libraire qui va lui redonner le goût de vivre et le goût de lire. Et c’est là qu’on mesure le talent de Claudie Gallay, auteure que j’avais un peu abandonnée, car l’atmosphère étrange m’a envahie, comme la narratrice ce prince russe m’a intriguée et j’ai voulu en savoir plus et puis Claudie Gallay sait nous surprendre en effet dès la première page la narratrice nous interpelle par ce vous à qui elle s’adresse et dont on ne découvre l’identité que beaucoup plus loin dans le livre. La narratrice nous fait découvrir  le ghetto juif de  Venise et un peintre slovène Zoran Music inconnu pour moi, peintre enfermé à Dachau en 44, et dont je viens de lire la biographie sur interne. Les phrases sont courtes légères poétiques et visuelles et j’ai dévoré ce livre qui était si banal au début. Livre dont le thème est essentiellement la reconstruction d’un être après un traumatisme, reconstruction réussie grâce aux autres aux rencontres à l’art à la peinture. Un agréable moment de lecture !

 

 

 

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