La mémoire des embruns de Karen Viggers
Dès l’incipit, je suis entrée dans la vie de Mary et son secret. Un homme sonne chez elle, il dépose une enveloppe, elle le reconnait et vacille. Ouvrir cette enveloppe ou bien la brûler tel est le dilemme qui se pose dans la mémoire de Mary. Mary habite Hobart village de Tasmanie située au sud de l’Australie. Mary est veuve de Jack avec lequel elle a eu trois enfants Gary, Jan et Tom. Jan lui a donné une petite fille Jacinta avec qui elle entretient des rapports très forts. Elle décide de faire sa valise pour retourner sur l’île de Bruny où elle a vécu dans un phare avec sa famille des jours heureux, elle veut surtout y mourir en paix. Ses enfants sont partagés sur sa décision particulièrement sa fille avec qui elle a des rapports très conflictuels qui voudrait la placer dans un Ephad mais elle ne veut pas être « naphtalinisée dans une maison de retraite ». C’’est donc une saga familiale traditionnelle où les secrets sont révélés à dose homéopathique. Cette lecture simple et facile a été très laborieuse car je me suis ennuyée dans cette histoire sans surprise et je n’ai pas été emportée par les personnages. Deux narrateurs se partagent le roman, Tom le fils de Mary qui raconte sa vie difficile à la première personne et l’auteur qui raconte celle de Mary.