Louise en hiver de Jean-François Laguionie
80 pages délicieuses sur la vieillitude, mot inventé par Louise, notre gentille héroïne, qui à la fin de l’été rate le dernier train pour quitter la station balnéaire de Biligen sur mer. Elle ne rentrera pas à Paris comme prévu mais on sent bien vite que c’est volontairement qu’elle l’a raté ce dernier train. Elle s’installe sur la plage dans une cabane bricolée avec comme compagnon un chien un peu perdu comme elle. Tantôt monologue tantôt dialogue avec elle-même ce texte, lucide et plein de tendresse sur cette vieillitude et ses nombreuses dérives physiques et intellectuelles est facile et agréable à lire. Louise oublie beaucoup, sa mémoire lui fait défaut, son corps fatigue. Mais des moments forts de sa vie réapparaissent. Ce roman est aussi un film d’animation. Je suis un peu étonnée quand même de trouver autant de fautes dans un si petit texte, le mot balade écrit avec deux t au moins une dizaine de fois et des accords non faits. Un beau moment de lecture mais c’est tout