SALE GOSSE DE Mathieu Palain

A la page 348 j’ai compris tout ce qui me posait question depuis la première page de ma lecture. Ce roman est écrit par un journaliste donc écriture journalistique, j’ai eu l’impression de lire un témoignage. Le père de Mathieu Palain était éducateur à la PJJ, c’est pourquoi  ce roman sonne juste et vrai. Il y a beaucoup de sensibilité c’est très positif puisque tout se termine globalement bien pour Wilfried notre héros. Wilfried était en formation à l’AJ Auxerre quand il a dérapé, il faut dire que les fées ne s’étaient pas penchées sur son berceau, sa mère biologique l’abandonne à 8 mois. Son père est inconnu. Placé en famille d’accueil tout se passe relativement bien jusqu’à ce qu’il découvre qu’ils ne sont pas ses parents, plein de colère il frappe un joueur. Il sombre dans la délinquance, sa mère Louise réapparait, il  doit quitter sa famille d’accueil et rencontre une éducatrice Nina qui saura lui parler. Le parler d’jeun m’a un peu agacée, l’écriture est banale, et trop de personnages gravitent autour de l’histoire de Wilfried. Le début est beaucoup trop lent il faut attendre 159 pages pour entrer vraiment dans l’émotion. J’aurais préféré une histoire plus centrée sur le personnage principal avec une analyse plus pointue.  Un beau témoignage cependant !