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Des Livres et des Paillettes
17 juin 2021

Apeirogon de Colum Mc Cann

 

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       Deux pères : l’un israélien Rami, l’autre palestinien Bassam. Leur point commun, ils ont perdu tragiquement leur fille, Abir  la fille de Rami abattue par un garde- frontière et Smadar la fille de Bassam tuée dans un  attentat. Leur autre point commun, ils appartiennent au Cercle des parents ayant perdu un enfant. Une histoire vraie racontée par un écrivain irlandais. Le début de ma lecture a été laborieux  et difficile, j’avais beaucoup de mal à faire le lien entre les très nombreux chapitres parfois très courts, une seule phrase voire une image et je ne voyais pas pourquoi ces anecdotes étaient placées là comme le passage sur les derniers jours de François Mitterand. Et puis je me suis habituée à la construction en pensant que j’allais finir par rentrer dans ce roman. J’ai continué jusqu’au centre du livre : deux chapitres numérotés 500 et un 1001 au milieu, un très long passage qui remet les pensées  du lecteur en place enfin les miennes car il reprend les évènements importants de la vie de ces deux pères. Et puis le numérotage des chapitres va de manière dégressive jusqu’au 1 et là j’ai eu l’impression de relire les mêmes anecdotes. Tous ces fils de lecture emmêlés m’ont épuisée et à un certain moment littéralement ennuyée. Pour illustrer cette dernière remarque voici le résumé d’une histoire authentique, au chapitre 342 je découvre un personnage, Philippe Petit c’est un funambule français qui part à la recherche d’une colombe dans la ville dans le but de la lâcher au milieu de sa traversée sur un câble de 300 mètres entre les deux parties de Jérusalem, mais voilà si j’ai aimé la symbolique de ce pont de la paix, cette anecdote se termine au chapitre 383 après avoir alterné avec de nombreux autres sujets entre les chapitres !Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle et j’ai finalement feuilleté le reste du roman en m’arrêtant sur les photos de ces deux petites filles, sur leurs bulletins scolaires et en lisant au hasard des passages pleins d’émotions. En lisant les réflexions pleines d’humanité de ces deux pères meurtris, j’ai évidemment compris où l’auteur voulait en venir mais franchement cette lecture n’est pas agréable. Le texte est truffé d’énumérations allant jusqu’à une dizaine de lignes et plusieurs sur la même page  et ce style m’agace énormément. J’avais noté ce livre suite à beaucoup de critiques plus que positives et enfin il vient d’obtenir le prix ELLE 2021 !!!! Très déçue devant ce livre très très particulier aux trop nombreuses digressions!

 

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